[J]‘ai toujours été fasciné par Miami. Avant même d’y mettre les pieds, pour la première fois en 2009, cette ville exerçait sur moi une attraction toute particulière et représentait un fantasme singulier. Etait-ce Scarface (un de mes films préférés) ? Vice City (sur lequel j’ai passé des heures incalculables à jouer) peut-être ? Nip/Tuck (la série qui m’a le plus marqué) sûrement…
Toujours est-il que c’est avec cette vision approximative et enjolivée que j’ai découvert il y a quatre ans cette ville mythique des Etats-Unis. Et que j’ai été tout d’abord très déçu. Les premiers jours, ce fût donc la désillusion. Où était passé le Miami doré et emblématique des années 80 / 90 ? Avait-il seulement existé ? Comment expliquer ces enseignes fermées, ces routes délabrées, cette faune vulgaire, ces commerces bruyants… ? J’en attendais sûrement beaucoup trop, voilà la vraie raison, me suis-je dit.
“Miami, a playboy’s paradise. Pretty girls, fast cars; that’s just a facade. The bridge separates south beach from my Miami; the real Miami” (Rick Ross)
Ce n’était pas le MIYAYO (comprendre le Miami des cartels) que je cherchais, mais ce n’était pas non plus celui des 30 premières secondes du clip de Hustlin. Et puis, j’ai eu la chance de ne pas y rester que quelques jours, mais quasiment un mois. Et d’apprendre à aimer Miami, derrière la façade cheap d’Ocean Drive.
Miami est une ville riche aux multiples facettes. Son architecture est sublime, que ce soit pour l’art déco comme pour les condos. Ses communautés latines sont nombreuses et variées, et contribuent à un mélange culturel unique et dépaysant. La météo est assez extraordinaire aussi, si j’avais besoin de trouver de nouvelles raisons d’être séduit.
Pour y être retourné plusieurs fois depuis cet épisode, j’y ai remarqué une énergie nouvelle et une ville en constante évolution. Des quartiers en pleine mutation, d’autres en pleine création. Une ville faîte de projets. C’est une des raisons qui font que j’ai décidé d’y faire le mien. Et d’écrire la suite de mes aventures là-bas.
En attendant d’autres détails, voici quelques photos de nos vacances. Les photos “chez Dexter” datent d’il y a deux ans, lors d’un précédent séjour. C’était la propriété où est censé vivre ce cher Dexter, reconstruite en studio à Los Angeles depuis la saison 2.